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Cela fait presque 3 semaines depuis l’annonce de la fermeture d’entreprises non essentielles, notamment des salons de coiffure,mais les professionnels ne comprennent pas toujours cette décision et certains la trouve  » injuste ».

Meme les mesures de de securité et le protocole sanitaire strict lors du déconfinement le 11 mai dernier, n’ont pas pu empêcher la fermeture du secteur le 29 octobre.

 

Le 12 Novembre dernier était un jour de point de situation de ce second confinement, et selon le premier ministre Jean Castex,il y avait une certaine « évolution qui doit être interprétée de manière positive mais prudente  » .

Et par conséquent, » les règles du confinement restent inchangées pour les 15 prochains jours » a-t-il précisé.

D’où les salons de coiffure et les coiffeurs à domicile ne peuvent pas exercer leurs fonctions.

Selon les estimations,les salons qui travaillent avec du personnel sont particulièrement touchés: 42% d’entre eux ne fonctionnent toujours pas à effectifs complets et 13% ont dû licencier des collaborateurs.

L’organisation professionnelle redoute une vague de faillites à cause du reconfinement.

Dans ce contexte plusieurs professionnels du métier on raconté leurs propores difficultés financières dues à cette fermeture.


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Des salons qui on mis la clé sous la porte

« Sans l’aide de mon père, je ne bouffais plus. » Christine, 47 ans, coiffeuse, et sans revenus actuellement.

Comme beaucoup d’indépendants qui ne peuvent pas exercer pendant le confinement, la situation l’a plongée dans une grande difficulté qui ne disparaîtra pas avec le déconfinement.

Le salon qu’elle gère seule depuis trois ans près de Montpellier n’a pas rouvert ses portes depuis le 14 mars.

D’autres coiffeurs ne comprennent pas la fermeture.

Partout les salons ont fait feu de tout bois pour engranger du chiffre d’affaires, avant une fermeture des établissements qui, selon le fondateur le groupe aux 250 salons de coiffure dans le monde M. Kraemer, pourrait leur être fatale.

Ce nouveau confinement pourrait entraîner la disparition de « 10 000 à 20 000 enseignes », juge-t-il, sur les 76 000 que compte l’Hexagone.

Selon l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC). « La reprise n’est pas là, et la profession souffre. (…) Nous craignons aujourd’hui, si rien n’est rapidement mis en place pour venir en aide aux professionnels, la disparition de nombre de sociétés, avec, à la clé, la destruction de beaucoup d’emplois », s’alarmait, mercredi, Christophe Doré, président de l’UNEC, dans un communiqué.


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