Le bain, chez beaucoup de familles, c’est un rituel doux et joyeux. On y chante, on y joue, les petits rigolent dans l’eau chaude entourés de canards et autres créatures en plastique. Mais derrière ce moment anodin se cache parfois un danger que peu de parents soupçonnent.

Une maman américaine, Eden Strong, a récemment raconté une expérience qu’elle n’oubliera jamais. Son histoire a pris une ampleur virale sur les réseaux sociaux et a semé le doute dans l’esprit de milliers de parents.

Une soirée banale… jusqu’au cauchemar

Tout commence un soir comme tant d’autres. Eden donne le bain à son petit garçon, Baylor, âgé de deux ans. Il s’amuse avec ses jouets favoris, dont un de ces animaux en plastique qui projettent de l’eau quand on appuie dessus. Rien d’alarmant jusque-là. Mais quelques heures plus tard, Eden remarque que l’œil de son fils est rouge, un peu gonflé. Elle se dit que c’est sans doute une goutte d’eau mal tombée ou une irritation passagère.

Mais au fil de la nuit, les choses empirent. Le gonflement devient impressionnant, Baylor se met à avoir de la fièvre, et il se plaint. Pris d’inquiétude, Eden file aux urgences.

Une infection qui aurait pu lui coûter la vue

Le verdict tombe : Baylor souffre d’une cellulite infectieuse, une infection bactérienne sévère qui attaque les tissus profonds. En gros, une inflammation grave autour de l’œil, potentiellement dangereuse pour la vision… voire la vie si elle n’est pas traitée à temps.

Grâce à une prise en charge rapide et des antibiotiques puissants, le petit garçon s’en est sorti sans séquelles. Mais sa maman, elle, est restée bouleversée. Comment un simple jouet de bain avait-il pu entraîner une telle situation ?

L’ennemi invisible : la moisissure cachée dans les jouets

En inspectant de plus près le jouet en question, Eden a découvert l’horreur : à l’intérieur, de l’eau stagnante, noire, odorante. Un nid à bactéries. Elle a vite compris que ces jouets, bien que mignons, sont de véritables incubateurs à microbes.

La raison ? Ils retiennent l’eau. À chaque bain, un peu d’eau pénètre à l’intérieur, et ne s’en échappe jamais complètement. À force, des moisissures se développent, invisibles au début, mais bien réelles. Et quand l’enfant presse le jouet pour qu’il gicle… il s’asperge sans le savoir d’un cocktail de bactéries.

Une alerte virale

Eden, encore sous le choc, a publié un post sur Facebook pour raconter ce qui s’était passé. En quelques jours, son message a été partagé des centaines de milliers de fois. Des parents du monde entier ont réagi. Certains ont avoué avoir vécu des histoires similaires, parfois sans jamais avoir fait le lien avec les jouets de bain.

Des rougeurs, des conjonctivites, des boutons… Tout cela pouvait venir de là. Le problème, c’est que personne n’en parle vraiment, et que les fabricants continuent de proposer ces jouets sans mise en garde particulière.

Quelles précautions prendre pour éviter ça ?

Pas besoin de paniquer, mais une prise de conscience s’impose. Voici quelques gestes simples pour rendre l’heure du bain plus sûre :

  • Dites adieu aux jouets qui giclent : même s’ils sont rigolos, ils posent trop de risques. Optez pour des jouets pleins, sans trous, ou des objets qui sèchent facilement.
  • Nettoyez régulièrement : un bain d’eau chaude et de vinaigre blanc, ou quelques gouttes d’eau de Javel diluée de temps en temps, peuvent désinfecter efficacement les jouets.
  • Séchez tout soigneusement : ne laissez pas les jouets dans la baignoire ou dans un filet humide. Égouttez-les bien et laissez-les sécher à l’air libre.
  • Renouvelez-les souvent : même en prenant soin d’eux, ces jouets finissent par s’user et s’encrasser. Il vaut mieux les remplacer tous les deux ou trois mois.

Une simple habitude peut éviter le pire

Ce que cette maman a vécu est à la fois tragique et utile. Grâce à son témoignage, de nombreux parents ont ouvert les yeux sur un risque réel mais discret. On pense souvent que les dangers viennent de l’extérieur. Parfois, ils se cachent dans la salle de bain, derrière un jouet qu’on croyait inoffensif.

Alors si, chez vous, il y a encore ces petits animaux en plastique qui giclent… prenez deux minutes pour les ouvrir, les sentir, les observer. Vous pourriez avoir une sacrée surprise. Et peut-être éviter à votre enfant une expérience aussi traumatisante que celle de Baylor.